mardi 17 juillet 2012

Une savane Javanaise




Le parc de Baluran tire son nom de l'énorme volcan au pied duquel il s'étend. Parmi les habitats variés qu'il offre, la savane est la plus inattendue. On ne serait pas étonné de voir gambader girafes et gazelles !
Gunung Baluran - encore un bien joli volcan
Ce sont les sympathiques Rangers du parc qui nous y emmènent en ojek. En route, on débusque des coqs Bankiva, l’ancêtre de toutes les poules domestiques. Cette réserve abrite 26 espèces de mammifères, 155 d'oiseaux, c'est une zone très riche. Il s'y organise régulièrement des compétitions de birdwatching. D'ailleurs, celle de 2012 s'est terminée la veille de notre arrivée ! À un jour près on se serait retrouvés perdus dans la foule des compétiteurs ! À Bekol, on trouve une carte des sentiers du parc, quelques boissons, des toilettes, des hébergements (mais rien pour manger) et surtout une tour d'observation bien pratique.
Les Rangers font la navette entre l'entrée du parc et le poste de Bekol, point de départ des sentiers.
Au sud, on voit le Merapi-Ijen ainsi que la crête déchiqueté du Raung

"Bienvenue à Bekol"
La tour d'observation n'est pas investie par les macaques, ouf !
Je n'aurais jamais osé y monter, sinon.




Ici, les cages sont pour les hommes car les macaques fouinent partout.
Macaques crabiers - là, ce sont plutôt des macaques éboueurs...
La main dans le sac ! Avec ces voyous, c'est impossible de garder les lieux propres.
Oh les belles dents ! Heureusement qu'ils sont encore plus trouillards que moi...
 Un banteng (très trouillard aussi, et tant mieux vu la taille du bestiau...)
Charmante petite créature, sans doute issue de la famille Callosciurus
Cerf rusa - il est drôle avec ses bois décorés. Il a dû se les emmêler en marquant son territoire, on est en période de brame.
Paon spicifère - cette espèce ne sait pas dire "Léon"...
3km séparent Bekol de la plage de Bama - c'est l'occasion d'une belle promenade un chouia trop ensoleillée
L'homme est pressé ! c'est qu'il y a un resto à Bama, ouf !!!
Sauvée ! Un bon nasi goreng telur - selamat makan !
Bon, après une matinée de déambulations en plein cagnard et ce repas salvateur, une sieste s'impose ! La jolie petite plage de Bama me semble adéquate. L'homme peut partir cavaler dans la mangrove ou barboter tout à son aise, pour moi ce sera dodo à l'ombre des cocotiers.
L'homme s'apprête à enfiler masque et tuba tandis que mes paupières s'alourdissent.
En fin d'aprèm, nous repartons à l'entrée du parc avec les taxis-rangers et récupérons nos gros sacs à dos. Il y a un arrêt de bus tout près et sans même que j'aie le temps de fumer une petite Kretek nous voilà en route vers Ketapang, le port d'où partent les ferries pour Bali. Là, question timing, on peut difficilement faire mieux !
La météo change brutalement dans le détroit de Bali : le ciel devient d'un noir d'encre et un puissant vent glacial se lève pendant la traversée.
À Gilimanuk, il faut déjà réussir à trouver la sortie du port. Ensuite, minibus collectif - à cette heure on ne peut pas échapper au tarif spécial touriste. Je ne suis pas fâchée d'avoir réservé l'hôtel, pour une fois on ne se retrouvera pas à errer en pleine nuit à la recherche d'une chambre libre et pas trop chère, avec les gros sacs sur le dos.
Le dive-center et l'hôtel

Presque tous les hôtels de Pemuteran s'étalent le long de l'interminable route côtière et le nôtre ne fait pas exception. La plage est un peu loin, de l'autre côté de la route. C'est pas terrible, mais le dive-center est juste à côté, et notre bungalow est très joli.
C'est zouli, n'est-ce-pas ?
Et même le cafard de la salle de bains est très zouli !! C'est un Neostylopyga rhombifolia (cafard harlequin)
Des fleurs de frangipanier pour nous accueillir - une douche peu pratique mais rigolote - un magnifique jardin
C'est bien agréable un peu de confort de temps en temps.















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