lundi 16 juillet 2012

Kawah Ijen

Debout très tôt, vers 4h du mat'. La route est longue car tout aussi peu entretenue que les hôtels. Au pied du volcan, à Pos Paltuding, nous ne reconnaissons rien. Il faut dire qu'en 1999 nous étions arrivés par l'est, à pied, puisque la route de Banyuwangi n'arrivait pas encore jusqu'au volcan.
Le parking se remplit - au fond à gauche, le resto-buvette
Pos Paltuding - c'est là qu'il faut acheter son billet
70 kg - on se dit que c'est faisable, mais impossible de soulever ce panier d'un millimètre !
La grimpette n'est pas trop longue et comme je sais quelle récompense m'attend au bout, je suis motivée malgré la pente. Je prends même le temps de regarder les jolis oiseaux pas effarouchés par le ballet grinçant des souffriers ni par les touristes bavards. Je ne comprendrai jamais comment on peut grimper une montagne et jacasser en même temps.
Sans doute un zostérops oriental

Gobe-mouche nain ?
Je n'avais pas remarqué il y a 13 ans la profusion de volcans autour de l'Ijen. En fait, l'ensemble forme une caldeira elliptique plus grande que celle du Tengger : la caldeira de Kendeng, résidu de l'explosion gigantesque de l'Old Ijen il y a 50.000 ans.
carte Wikipedia - en zoomant, on voit où passe le chemin d'accès, marqué par de discrets pointillés
Une autre carte, un peu plus simple - d'après Google Maps

Le long du chemin, on côtoie le Rante, tout vert. Le Merapi surplombe l'Ijen - à ne pas confondre avec l'autre Merapi, situé près de Yogyakarta, et considéré comme le volcan le plus dangereux de toute l'Indonésie.
Une chouette animation de la caldeira (Wikipedia)

à gauche le Rante, au loin le Raung et sa crête déchiquetée

Suspense... les derniers mètres avant le cratère - à droite, le Merapi.
un petit montage de 4 photos pour une vue panoramique - le lac paraît tout petit mais c'est une illusion !
Cet endroit est magnifique ! Là encore, comme au Bromo, ceux qui sont en tour organisé doivent partir pour respecter leur programme horaire, alors que nous allons pouvoir rester aussi longtemps qu'il nous plaira. On fera même une petite sieste en début d'après-midi.
Drôle d'endroit pour faire la sieste, non ? C'était pas facile de trouver de l'ombre...
La fumée acide déborde souvent du cratère - la végétation s'adapte comme elle peut.

Je suis la descente de l'homme avec un peu d'inquiétude. Je refuse de le suivre cette fois car j'ai un souvenir un peu trop cuisant de 1999, lorsque le vent avait rabattu la fumée sur nous pendant quelques minutes bien trop longues.
Le petit truc noir en bas, c'est l'homme.
Très belle photo rapportée par l'homme. Ça valait la peine qu'il se fasse asphyxier.







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